Suzanne Aurbach,

 

Née en 1945, philosophe, impliquée, prophétique à ses heures, elle a vécu les espoirs de 68, l’enseignement de la philo, puis une pratique de restitution de l’écrit, où elle conjugue les approches pédagogiques et sa propre pratique d’écrivain.

Elle développe des ateliers d’écriture, et rencontre Georges Perec en 1981. Rencontre décisive.

 

Elle s’engage dans une recherche sur l’écriture qui s’inscrit dans sa thèse : Dimensions et espaces de l’atelier d’écriture, soutenue en 1998 à Paris VIII.

Elle a toujours animé, et persiste encore, à Sète, sa ville portuaire d’adoption.

 

Elle a vécu d’écriture, en recherche, questions et silences. Une écriture poétique et théorique, en affinités avec Perec, Derrida, Lévinas, Ouaknin, et le secret.

 

Cette écriture s’ouvre à d’autres espaces de création, avec des plasticiens, comme Colette Deblé, et surtout Coco Téxèdre. Ce sera une complicité de plus de 20 ans, et de nombreux livres d’artistes.

 

Mireille Batut d’Haussy et les éditions d’écarts furent instigateurs de ses principales publications : En 1999 : Cahiers d’une analyse, pleins et déliés, en 2001 : Le Jardin, Oratorio, en 2003 : Transhumances, Transhumance, en 2010 : Chants, Contrechamp.

 

Luc Vidal, avec les éditions du Petit Véhicule, l’accueille dans ses Chiendents :

Sables n°146 , Le Dernier Soir n°156.  

 

« Du silence qui nous taraude, il n’y a rien à dire sinon, vers cette aube, laisser les mots nous dépasser, laisser la parole proférer, la laisser malgré tout, contre, oui, la laisser porter lumière devant nous. Laisser ce silence poindre parole-lumière, dans l’appel du chant plus grand que nous, plus grand que l’obscur de la cendre jetée sur nos yeux. »

 

Michaël Glück, Chants Contrechamp, 4ème de couverture.